LES TUAMOTU




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Informations sur l'archipel des Tuamotu


L'archipel des Tuamotu est un archipel de 78 atolls qui font partie de la Polynésie française. Il fait partie de la subdivision administrative Tuamotu-Gambier. Tuamotu signifie en tahitien « les îles au large », l'archipel se trouvant à l'Est de Tahiti. Les habitants des Tuamotu sont les Paumotu, mot qui désigne également leur langue.


Histoire

Le 24 janvier 1521, Fernand de Magellan découvre Puka Puka, premier atoll du Pacifique à être découvert par les Européens. Quelques années après, Louis Antoine de Bougainville s’aventure dans ce fantastique labyrinthe sur sa route pour Tahiti, mais il faudra encore de nombreuses années avant que les européens ne terminent l’exploration de l'archipel : le dernier atoll découvert fut Ahe, le 6 septembre 1839 par Charles Wilkes. Ces atolls passent sous protectorat français en 1844, et sont annexés par la France en 1880.


Géographie

Situé entre le 134° et 150° de longitude ouest et 14° et 24° de latitude sud, il s'étend sur 1 800 km de long et 600km de large soit une superficie de 1 080 000 km2. En 2002, l'archipel était peuplé de 14 876 habitants.


Atolls et îles

Certains atolls (eux-mêmes souvent composés de plusieurs îles émergentes et ilôts, récifs ou bancs) et îles isolées sont groupés géographiquement, et forment des groupes et sous-groupes.

Les principaux atolls sont Anaa, Fakarava, Hao, Makemo, Manihi, Rangiroa, Tikehau et Mataiva.

  • Groupe Actéon
    • Matureivavao
    • Tenararo
    • Tenarunga
  • Îles Deux Groupes
    • Marokau
    • Ravahere
  • Îles du Désappointement
    • Napuka
    • Puka Puka
    • Tepoto Nord
  • Îles du Duc de Gloucester
    • Anuanuraro
    • Anuanurunga
    • Hereheretue
    • Nukutepipi
  • Îles du Roi Georges
    • Ahe
    • Manihi
    • Takapoto
    • Takaroa
    • Tikei (île isolée)
  • Îles Palliser
    • Apataki
    • Aratika
    • Arutua
    • Fakarava
    • Kaukura
    • Mataiva
    • Rangiroa
    • Makatea (île isolée)
    • Tikehau
    • Toau
  • Îles Raevski
    • Hiti, ou Hiti-Mau-Rea
    • Tepoto Sud, ou Ti Poto
    • Tuanake, ou Mata-Rua-Puna
  • Autres atolls et îles isolés
    • Ahunui
    • Akiaki
    • Amanu
    • Anaa
    • Faaite
    • Fakahina
    • Fangatau
    • Fangataufa
    • Hao
    • Haraiki
    • Hikueru
    • Katiu
    • Kauehi
    • Makemo
    • Mangareva
    • Manuhangi
    • Maria
    • Marutea Nord
    • Marutea Sud
    • Morane
    • Moruroa
    • Motutunga
    • Nengo Nengo
    • Niau
    • Nihiru
    • Nukutavake
    • Paraoa
    • Pinaki
    • Puka Puka
    • Pukarua
    • Raraka
    • Raroia
    • Rekareka
    • Reao
    • Reitoru
    • Taenga
    • Tahanea
    • Taiaro
    • Takume
    • Tatakoto
    • Tauere
    • Tekokota
    • Tematangi
    • Temoe
    • Tureia
    • Vahitahi
    • Vairaatea
    • Vanavana

Géologie

Toutes les îles des Tuamotu (sauf Makatea et Tikei qui cependant se sont formées à l’origine de cette façon) sont formées d‘un étroit banc de sable (partiellement émergé) recouvrant une double barrière de corail formée sur l’atoll d’un ancien volcan, dont le cratère central s’est effondré mais dont les pentes internes et externes ont vu naître les récifs coraliens. Ces anciens volcans se sont formés au dessus des nombreux points chauds qui bordent les fractures tout autour de la profonde mais fine plaque tectonique du Pacifique Sud. Parfois, seul le massif coralien interne (de formation plus récente) a pu émerger, protégé des courants océaniques par le massif corallien externe constamment battu par les flots, alors qu’entre les deux se sont accumulés les sables, pris à ces massifs coralliens ou aux plus anciennes roches volcaniques. Progressivement, ces sables recouvrent le massif corallien interne dont le rayon va se réduire autour de la cheminée centrale de plus en plus abrupte alors que leur niveau s’élève, tandis que le massif corallien externe peut aussi voir son rayon se réduire par l’érosion des vagues amenant les sables (ou par la mort des coraux causée par l’acidification des eaux océaniques).

Souvent des passes maritimes se sont formées avec le lagon central, où peuvent subsister encore des bancs de sable ou îlots secondaires. Ces passes font souvent l’objet de puissants courants de marée (essentiels à la vie du lagon, d‘une part pour les oxygéner, et d’autre part pour le fragile massif corallien intérieur, très sensible aux variations d'acidité des eaux) qui ne renouvellent cependant que partiellement les eaux (souvent profondes et acides) de l’ancienne cheminée volcanique au centre des plus grands lagons (même si subsistent aussi des fractures sous-marines plus profondes traversant les flancs externes de l’ancien cratère formé de roches volcaniques accumulées et spongieuses). Il est même possible que le massif corallien interne ne puisse jamais parvenir à se développer si ces passes marines sont insuffisantes (ou si les émissions acides dans la cheminée effondrée remontent de façon trop importante) et le lagon ne peut subsister que si l’effondrement du volcan ne se poursuit pas avant que les flancs aient été renforcés par le massif coralien externe. De tels cas se produisent avec des atolls aujourd'hui complètement submergés presque en permanence (hormis quelques récifs) et dont ne subsistent que des bancs de sable peu profonds et instables, où parviennent difficilement à se fixer les coraux (condamnant alors l’ancien atoll à une érosion rapide et un effondrement en grande profondeur si rien ne vient les soulever par une reprise de la poussée volcanique).

Toutes les îles émergées des atolls forment aussi de précieux refuges pour de nombreux oiseaux (à cause des distances importantes qui les séparent) : elles ont ainsi vu s’accumuler des dépôts parfois importants de guano, très riches en phosphates qui basifient et élèvent les anciens sols acides (et mélés des squelettes d‘autres espèces marines vivant sur les sols émergés ou dans le lagon). En raison de la très faible altitude des terres émergées, elles sont facilement submergées partiellement par l’élévation temporaire du niveau marin (lors de tempêtes, cyclones ou tsunamis d’origine tellurique), ce qui maintient une salinité importante des sols que ne submergent pas les marées, et qui peut raser certains bancs de sable ou agrandir ou déplacer les passes marines entre eux. De plus les ressources en eau douce (d’origine atmosphérique) y sont très rares car elles ne peuvent pas facilement être accumulées sur ces sols spongieux gorgés de sel.

Les anciens atolls de Makatea et Tikei (issus de volcans les plus anciens ou plus petits) ont vu leur lagon se combler (presque totalement pour Tikei) après l’élévation du corail et l’accumulation des sables puis des guanos (qui ont imperméabilisé certains sols et permis la conservation de quelques ressources en eau douce). Makatea a pu ainsi voir se développer une maigre (mais fragile) couche fertile au dessus, couvrant presque toute l’île et propice à une vie aérienne plus dense et à l’accumulation de dépôts végétaux.

Les îles Gambier ont une origine géologique différente.

Flore et faune

Le maîgre sol des îles de corail ne favorise pas la diversité végétale et ne permet généralement qu’une agriculture de subsistance. Les cocotiers, à partir desquels on extrait le coprah, ont une grande importance économique pour ces îles. Sur certaines d’entre-elles on cultive aussi la vanille. Les principales cultures sont l’igname, le taro et l’arbre à pain ainsi que d’autres fruits tropicaux. La feuille du pandanus est traditionnellement utilisée pour faire des chapeaux et couvrir les toits des habitations (mais elle est de plus en plus remplacée par la tôle ondulée.) La faune est essentiellement composée d’oiseaux, d’insectes et de quelques reptiles. Il n’y a que 57 espèces d’oiseaux dont 10 sont endémiques et 13 sont menacées. En revanche les fonds marins sont d'une exceptionnelle richesse. Les lagons grouillent de vie; plus de 400 espèces de poissons peuplent ces lieux magiques. Cette variété a fait des Tuamotu une des plus belles destinations du monde pour la plongée sous-marine. Les eaux cristallines permettent d'y cultiver les célèbres perles noires, rares et uniques au monde.

Climat

Le climat est tropical sur l’ensemble des îles. La température moyenne est d’environ 26°C, elle est relativement constante tout au long de l’année. Il n’y a ni source, ni rivière, ni lac ; la seule façon d’avoir de l’eau douce est de recueillir l’eau de pluie. La moyenne des précipitations est d’environ 1 400 mm par an. Elles sont assez bien réparties dans l’année, les mois de septembre et octobre sont un peu plus pluvieux.

Communes

La division des Tuamotu-Gambier (au sein de la Polynésie française) se compose de 16 communes dans l‘Archipel des Tuomato et 1 commune couvrant les Îles Gambier. Ces communes prennent souvent leur nom de l’île principale des atolls qu’elles administrent, alors que de nombreux petits atolls sont aujourd’hui inhabités de façon permanente mais convertis en espaces naturels protégés :

Divisions électorales

L’archipel des Tuamotu forme deux des six circonscriptions électorales de l’Assemblée de la Polynésie française. À l’est de l’archipel, la circonscription électorale des « îles Gambier et Tuamotu » compte la commune de Gambier et 11 autres communes : Anaa, Fangatau, Hao, Hikueru, Makemo, Napuka, Nukutavake, Pukapuka, Reao, Tatakoto et Tureia. À l’ouest, la circonscription électorale des « îles Tuamotu ouest » compte 5 communes : Arutua, Fakarava, Manihi, Rangiroa et Takaroa.

Économie

L'économie des Tuamotu repose sur le tourisme, la perliculture, la pêche et la culture du coprah.

Démographie

Au recensement de 2002, il y avait 14 876 habitants aux îles Tuamotu et Gambier soit une densité de 18 hab/km². 769 habitants vivent à moins de 400 kilomètres des îles Moruroa et Fangataufa (ancienne base d’essais nucléaires). La langue des Tuamotu, le paumotu, est reconnue comme langue régionale de la République française. Aux Gambier on parle la langue mangarévienne ainsi qu’un dialecte marquisien à Puka-Puka.



Tikehau



Tikehau ou Tikahau ou Porutu-kai est un atoll situé dans le sous-groupe des Îles Palliser dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française. Celui-ci fait partie de la commune de Rangiroa.

Histoire

La première mention de l'atoll est faite par le navigateur germano-balte Otto von Kotzebue lors de sa première expédition en Polynésie en 1816. Il le nomme Île Krusenstern, d'après l'explorateur russe Adam Johann von Krusenstern (ce nom sera donné à d'autres îles également). L'expédition Wilkes passe par l'atoll le 9 septembre 1839.

En 1987, Jacques-Yves Cousteau réalise l'une de ses grandes expéditions à Tikehau.

Géographie

Tikehau est situé à 340 km au nord de Tahiti et à 15 km de Rangiroa, de forme ovale caractérisé par une série d'ilots dont les plages au sable blanc et rose très fin bordent le lagon turquoise. Le lagon fait environ 27 km de longueur et 19 km de largeur maximales pour une superficie de 461 km². Les principaux villages sont Motu Hararu, Motu Mamaa, Motu Tuherahera, Motu Ohini et Motu Teavatia. Il n'y a qu'une passe pour entrer dans le lagon : le chenal de Tuheiava.

Un aérodrome est inauguré en 1977.

Faune

Lors de ses nombreuses expéditions, Jacques Cousteau a défini la mer qui entoure cette île comme la plus poissonneuse du monde. En effet le lagon de Tikehau ressemble à une immense piscine naturelle de 26 km de large. On y trouve des raies aigle, des bancs de barracudas et de thons, requins marteau,requins gris, tortues, dauphins.... L'atoll abrite également de nombreuses colonies d'oiseaux : fous à pieds rouges, sternes huppées, sternes gris bleu.


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Rangiroa



Rangiroa (Ciel immense ou Vaste ciel en paumotu) est un atoll de l'archipel des Tuamotu en Polynésie française dans le sous-groupe des Îles Palliser. Celui-ci est le chef-lieu de la commune de Rangiroa. Il est situé à environ 350 km au Nord-Est de Tahiti.

Les découvreurs de l'île l'appelèrent l'île aux mouches ou Bonne Espérance mais son nom tahitien est Ra'i roa.

Géographie

C'est le deuxième plus grand atoll au monde par la superficie de son lagon, véritable mer intérieure. Le lagon peut recevoir l'île de Tahiti dans sa totalité. Il est constitué de 240 motu séparés par plus de 100 ho'a (petits chenaux) qui forment son récif corallien, d'un peu moins de 300 mètres de large mais qui s'étend sur plus de 200 kilomètres. Dans ses dimensions maximales le lagon est long de 80 km pour une largeur de 32 km, la profondeur maximale n'est que de 35 mètres, sa superficie est de 1 446 km². La superficie des terres émergées est de 7 900 hectares réparties en 415 groupes de motu.

Du fait de cette faible profondeur, en fonction de la houle et des échanges entre la mer et le lagon par les passes, il arrive que des tempêtes intérieures se produisent dans le lagon.

Seules deux îles sur les 418 qui composent l'atoll sont habitées en permanence. La population est d'environ 3000 personnes. Rangiroa est connu mondialement pour sa faune sous-marine exceptionnelle. Dauphins, requins, poissons de récif et pélagiques et en saison des baleines y sont observables. Les villages sont Tiputa (971 hab.), Avatoru (817 hab.), Ohotu (546 hab.), Taeo'o, Fenuaroa, Otepipi et Tevaro.

Histoire

La première mention attestée de l'atoll est faite par les explorateurs hollandais Willem Schouten et Jacob Le Maire en 1616.

Le tourisme

C'est certainement l'activité économique principale de l'île : des liaisons journalières avec Tahiti, un lagon exceptionnel et des passes qui constituent des sites privilégiés de plongée sous-marine attirent un nombre régulier de touristes. Ces derniers sont hébergés dans quelques hôtels et pensions de famille.

Faune sous-marine

Dans les nombreuses cavernes sous-marines (les cavernes, la grotte aux requins, le tombant, l'éolienne...) et à leurs abords, on rencontre des chirurgiens, rougets, napoléons, raies manta, requins gris « raira » où à pointe blanche, requins marteau, raies léopard, barracudas en bancs, tortues, requins pélagiques, dauphins...

La perliculture

L’élevage d’huîtres perlières dans le lagon permet de produire des perles noires. Ce terme désigne en réalité les perles de culture marines produites à partir de l'espèce Pinctada margaritifera, abondante dans les atolls de Polynésie française. Les perles obtenues, dont la couleur de base peut aller de la très claire à la très foncée en passant par toute la gamme des gris, d'où l'appellation impropre de perles noires, sont les seules perles cultivées au monde présentant autant de diversité de couleurs naturelles avec un dominante verte rose dite aile de mouche ou peacock. La technique de production des perles de culture marine a été originalement mise au point au Japon et excepté quelques détails, les protocoles utilisés en Polynésie française sont similaires. Le processus consiste à introduire dans l'animal, un nucléus, bille en nacre et un greffon, morceau du manteau d'une autre huître sacrifiée à cet effet. Le greffon va alors rapidement reconstituer un épithélium autour du nucleus puis déposer des cristaux de nacres dans le cas d'une greffe réussie. Néanmoins, les cas de rejets du nucléus sont important et peuvent atteindre 30 à 40 %, la raison principale étant un mauvais placement du greffon qui doit absolument être accolé au nucleus lors de l'opération initiale. Malgré un support original parfaitement sphérique, seules 20% des perles seront rondes à la récolte, soit environ deux ans après la greffe. La perliculture est présente dans plus de trente atolls de Polynésie française et fait vivre de nombreuses familles autochtones. A Rangiroa, dont la surface du lagon est énorme, plusieurs fermes occupent une superficie de plus de 500 hectares de concessions maritime octroyées par le gouvernement de la Polynésie française. La ferme la plus importante, Gauguin's pearl, emploie plus de 50 personnes originaires de l'atoll et impacte ainsi sur l'économie de l'ile dont la population totale avoisine les 2000 habitants. Une école dédiée aux techniques de la perliculture est d'autre part implantée sur l'atoll de Rangiroa ainsi qu'un centre de recherches sur les huîtres perlières qui font de ce lieu une plateforme importante pour la perliculture.

La pêche

Essentiellement vivrière une partie de la production est cependant exportée vers l'ile de Tahiti.

La viticulture

L'atoll de Rangiroa est également connu pour son vignoble, unique au monde. Les vignes y poussent au bord d’un lagon à côté d’une cocoteraie, et produisent deux récoltes par an. Le chai est situé en plein centre du village d'Avatoru. Les raisins sont ramenés au chai par bateau. La création de ce vignoble a demandé de longues analyses préalables, pour trouver le meilleur site capable d’accueillir les vignes. Les premiers ceps ont été importés en 1992 et ont subi des tests d'acclimatation et de sélection dans les principaux archipels de Polynésie, avec l’incertitude de leur adaptation au climat. Une trentaine de cépages a été importée de diverses régions d'Europe. Les essais ont eu lieu :

Au final, l’atoll de Rangiroa a été retenu, notamment son absence de maladie cryptogamique, l’absence d'insectes défoliateurs, et sa relative proximité de Tahiti. Les cépages retenus et actuellement en production sont : l’italia B, le carignan N et le muscat de Hambourg N.

Le problème de l'eau

Comme pour beaucoup d'atolls, il n'y a pas d'eau courante à Rangiroa. Chaque foyer doit récupérer et stocker l'eau de pluie dans des citernes. Les lentilles d'eau douce qui se forment dans les récifs coralliens sont pour la majorité d'entre elles désormais constituées d'eau saumâtre du fait d'un pompage excessif. Certaines sont aussi polluées à cause de l'enfouissement des déchets.

Particularités

Sites exceptionnels

Motu du Lagon bleu


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Fakarava



Fakarava, également appelé Havaiki-te-araro, est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française dans le sous-groupe des Îles Palliser. Celui-ci est le chef-lieu de la commune de Fakarava. Fakarava fait partie des sept atolls classé réserves de la biosphère par l'UNESCO et est aujourd'hui mondialement reconnu pour la plongée sous-marine, qui constitue le vecteur économique principal de l'île.

Histoire

Vue du lagon intérieur de Fakarava depuis un ponton proche du village de Rotoava. Fakarava fut découvert par le navigateur russe Fabian Gottlieb von Bellingshausen le 10 octobre 1820 qui lui donne le nom de l'île Wittgensten. L'île a été évangélisée par Honoré Laval en 1849. L'église de Rotoava a été bénie en 1850. L'église de Tetamanu qui date de 1874 a été construite en corail.

L'atoll fut autrefois partagé en deux districts : Tehatea, Tetamanu.

Les noms de l'atoll en polynésien furent : Havai'i, Havaiki, Farea.

Géographie

Fakarava est un atoll de 60 km de longueur et 21 km de largeur maximales situé à 450 km au nord-est de Tahiti. La superficie des terres émergées est de 16 km2 et celle du lagon est de 1 121km2. L'atoll est doté de deux passes :

Le village principal est Rotoava, au nord-est, et il y a au total 855 habitants, principalement répartis autour du village.

Faune

On trouve dans les eaux claires de Fakarava, tous les poissons des Tuamotu comme loches, mérous, barracudas, raies aigle, raies manta, requins marteau, requins tigre, requin pélagiques, tortues et dauphins... , tant cette région est riche. Le corail est somptueux.


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